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Les semences et les objectifs "FAIM ZERO"

Dernière mise à jour : 25 juil. 2019



La graine représente le plus élémentaire des facteurs de production pour un paysan, la base absolue de toute mise en culture. L e droit aux semences est au cœur du projet de Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones Rurales. Nombre de pays du sud sont désormais convoités par des multinationales semencières et chimiques. C es dernières mettent en œuvre un lobbying pour modifier les législations en leur faveur dans les pays en développement. Face à cette situation, il est urgent de reconnaître et sécuriser le droit aux semences en lui donnant la valeur d’un droit humain. Ce droit, d’abord coutumier, commence à être reconnu formellement. Mais les règles actuelles sont infiniment moins protectrices pour les paysans que les législations relatives aux droits de propriété intellectuelle ou à la commercialisation des semences, (cliquez sur le mot surligné) favorables aux puissantes multinationales semencières.

La promotion croissante des investissements privés dans l’agriculture pour, soi-disant, combattre la pauvreté est un autre cheval de Troie de l’industrie semencière. Citons les actions dédiées à l’Afrique comme la Nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, lancée en 2008 par les pays du G8 ou encore Grow Africa. Ces initiatives reposent sur des projets d’investissements portés principalement par des multinationales. Certaines d’entre elles, telles que Monsanto, DuPond, Syngenta et Limagrain, dominent le secteur semencier.

Pour rappel: semences paysannes: 7000 espèces et 2100 000 variétés

Semences certifiées: 150 espèces et 80 000 variétés.

 

 

Il y a les objectifs du développement durable .On parle de FAIM ZERO, d'accord mais selon quels critères?

OBJECTIF 2: Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable

Sécurité alimentaire

Le secteur de l’agriculture est le principal employeur du monde. C’est le gagne-pain de 40 % de la population mondiale actuelle et la principale source de revenu et d’emploi pour les ménages ruraux pauvres

  • 500 millions de petites exploitations agricoles fournissent jusqu’à 80 % de la nourriture consommée dans les pays en développement. Investir dans ces exploitations constitue donc un moyen considérable d’améliorer la sécurité alimentaire et la nutrition des plus pauvres, ainsi que accroître la production alimentaire pour les marchés locaux et mondiaux

  • Depuis les années 1900, quelque 75 % de la diversité des cultures a disparue des champs des agriculteurs. Une meilleure utilisation de la biodiversité agricole peut contribuer à des régimes alimentaires plus nutritifs, des moyens d’existence améliorés pour les communautés agricoles et créer de systèmes agricoles plus résilients et durables

  • Si les femmes des régions rurales jouissaient au même titre que les hommes d’un accès à la terre, à la technologie, aux services financiers, à l’éducation et aux marchés, le nombre de personnes souffrant de la faim serait réduit de 100 à 150 millions.

  • 1,4 milliard de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité – la plupart vivant dans les zones rurales de pays en développement. La pauvreté énergétique dans de nombreuses régions est un obstacle fondamental à la réduction de la faim et à la production de nourriture nécessaire pour satisfaire les futurs besoins

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